Un workshop est au programme d’ici la fin de l’année pour élaborer le « palier EDF » du Contrôle Commande Numérique (CCN) et partager une photo de la situation et des possibles, notamment sur le « poste full digital ».

Les logiciels de localisation de défaut s’appuient sur les données en provenance des
oscillo-pertubographes. Les données sont récupérées et analysées par le logiciel, qui délivre un rapport sur la localisation du défaut et sur le matériel impacté.

En 2018, le partage d’expérience (PEX) Ingénierie transformateurs et postes s’est élargi aux filiales. Cette année, ENEDIS, EDISON et EDF Energy ont été invités à rejoindre les participants habituels (CNEPE, CIST, CIH, R&D, DTG, UNIE, UTO, DI, DT) pour échanger sur tous les aspects techniques concernant les transformateurs.

Car la pluralité des points de vue et des expériences est une richesse pour la CMT.

En 2014, General Electric proposait une solution pour remplacer le SF6 : le g3.
Depuis, d’autres acteurs ont proposé leurs substituts.
Mais qu’en est-il de leur viabilité, sécurité et impact écologique ?

En 2019, la CMT va continuer à suivre ce sujet, aussi bien sur le plan technique que réglementaire.

Des travaux sur un PSEM (Poste Sous Enveloppe Métallique) peuvent coûter cher en termes de délais, coûts, impacts sur les installations.
D’où l’importance de connaître le parc de PSEM du Groupe (type de matériel, tensions, fabricants) et d’échanger sur les avaries rencontrées et les relations avec les constructeurs. Un bel objectif pour 2019.

L’extension de la durée de vie des postes PSEM à moindre coût constitue un enjeu économique. Parmi les solutions mises en œuvre : le « retrofit » et la rénovation des disjoncteurs.

L’année 2019 va donc être orientée sur le retour d’expérience sur des disjoncteurs PSEM retrofités et rénovés, pour vérifier la rentabilité de chacune de ces solutions.

À identifier et quantifier les risques liés à des défaillances dans les réseaux électriques (indisponibilité de process, non-qualités sur l’alimentation électrique, pertes financières).

Ce type d’étude s’intéresse à la façon dont les défaillances surviennent au niveau des composants et des systèmes, à en estimer la vraisemblance et à préciser leurs impacts sur les systèmes étudiés.

La CMT est une formidable opportunité de développer ce domaine télécom, en partageant bonnes pratiques et expériences et en créant des synergies entre acteurs qui travaillent déjà ensemble (CIST, ES, SEI, UNITEP) et bien au-delà.

Pour répondre aux défis liés au développement de l’éolien off-shore, au raccordement des îles et aux interconnexions, l’avenir se prépare entre la R&D, EDF Renouvelables (via le suivi des essais de qualifications des câbles dynamiques dans le cadre du projet Provence Grand Large) et le CIST (pour mieux positionner EDF sur des appels d’offre à l’international).

EDF est partenaire de l’Institut pour la Transition Énergétique (ITE), avec pour but de faire profiter le Groupe de la richesse des travaux menés par l’Institut.

Les équipements permettant d’exploiter au mieux de leur capacité des lignes aériennes haute-tension sont un bon exemple de l’esprit de partage au sein de la CMT, pour comprendre et profiter de nouveautés.

Entre les systèmes du marché, les contraintes et les expérimentations, la mise en commun des REX et des capacités offertes se poursuivra en 2019 entre ingénierie et exploitants pour progresser dans ce domaine.